Ce recueil est
le premier que je lis des Editions appelées "Le frau" d'Odile Fix.
C'est
l'occasion pour moi de redécouvrir le charme de la machine à écrire après tant
d'années passées dans l'Internet ! Je le dis sans ironie aucune. Redécouvrir
ces caractères tapés à la machine, c'est comme une cure de pureté.
Dans ce recueil
se trouvent 8 poèmes de Jean-Christophe Belleveaux et 5 photographies de Pierre
Bastide. Du peu mais du bon. D'abord, les photographies qui suggèrent
des chrysalides. Avec mon sens de la contradiction, je dirai que ces
clichés font ressortir la noirceur des fonds et c'est bien cela qui permet
d'aller vers les chrysalides !
Si les poèmes
de Jean-Christophe Belleveaux ne s'inspirent pas directement de ces
photographies, ils rappellent constamment l'idée de chrysalide. Symbole de
fragilité, de besoin de protection, mais aussi synonyme de notre peu
d'épaisseur...
Il y a beaucoup
d'interrogations dans ces textes là. Ce que j'aime en eux, ce sont ces alinéas
(nombreux), ces incises, qui semblent là pour tenter d'essayer de masquer
des traces de sentiments...
Un petit
exemple pour la route :
"puisque
rien ne finit
que les chemins
s'embrouillent
ces angles
raturés, ô labyrinthe
comme on s'y
perd
comme on y veut
demeurer
que soient
les peaux
apprivoisées
les paroles
sans peur
légéreté
garde-nous
mais plus mais
mieux
- et la
confiance redistribuée".
Pour en savoir
plus et pour vous procurer ce recueil au prix de 5 €, une seule solution,
écrire à Odile Fix, Bélinay, 15430 PAULHAC.