C'est un pouët
incongru qui n'est pas dépourvu de raison, pour un poète. C'est sans doute pour
cela que c'est un pouët incongru.
A travers cette série
d'aphorismes, Gérard Lambert-Ulmann nous fait part de sa philosophie de sa vie,
qui est aussi poésie, une philosophie de looser diront les "gens du
commun". Une vraie philosophie de poète, diront les poètes, et quelques
autres, admiratifs en secret d'un parcours de poète (car il ne faut pas le
montrer hein).
Comme dit le pouët
incongru : "Vous me
demandez, dit le pouët incongru, quel est le secret de mon incroyable réussite
dans l'échec ? Je n'ai jamais été assidu aux cours de génuflexion; je n'ai
jamais bien su passer la pommade (sauf pour guérir quelques bobos d'enfants);
je n'ai jamais bien su lécher (sauf quelques amantes); j'ai toujours eu la
langue bien pendue (en évitant qu'elle le soit aux réverbères) et le bras
d'honneur assez prompt. Grâce à ça je peux aujourd'hui m'approprier la célèbre
phrase de Groucho Marx : "Parti de rien, je ne suis parvenu à rien.
Mais... tout seul"."
Ce n'est peut-être pas
de la poésie, en tout cas, c'est de la vie. Merci à toi, en tout cas, pouët
incongru, pour ta saine attitude et ta franchise !
Quant à la poésie, là
voilà qui s'exprime :
"Une petite
bestiole noire à huit pattes grime sur la jambe du pouët incongru. Il s'exclame
: Si l'espoir du soir persiste à me grimer dessus de cette manière je vais
finir par lui préférer le chagrin du matin".
Aussi vrai que : "C'est vrai : la poésie ne mène nulle part, dit le pouët
incongru, mais j'aime cheminer à ses côtés".
Si vous souhaitez en
savoir plus sur "les propos décousus du pouët incongru", publié par
"Les coudées franches", un éditeur portant bien son nom, en
l'occurrence, eh bien, écrivez moi (je n'ai aucune adresse à vous proposer, en
dehors de la postale de Gérard Lambert-Ulmann).
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