J'ai choisi de
chroniquer "Coyote jette les dés" un 14 juillet. C'est Coyote qui va
être content !
Et d'abord qui
c'est Coyote ? Un loup carnivore d'Amérique ? (C'est bien l'Amérique mais
surtout dans les livres et dans les Westerns ou dans Lucky Luke...). Un cow-boy ? Celui qui
est sur la photo ?
Je ne sais pas
trop.
En tout cas,
notre coyote aime les femmes, on peut pas lui ôter ça. Et je crois qu'il aime
aussi la poésie.
Cela fait
longtemps que je n'avais pas pris du plaisir à lire du haïkus qui sont clairs
comme de l'eau de roche. En plus, ceux-ci présentent très bien, car
ils ne veulent pas forcément ressembler à des haïkus. Ils sont plus
précis que des frappes chrirurgicales et demeurent beaucoup plus modernes. Ils
se moquent ben pas mal de la vraisemblance, ces haïkus, mais tout les
intéresse, même les triangles équilatéraux, et même les isocèles. Enfin, pas
très longtemps. Les femmes c'est sûr c'est plus rigolo.
Les petits poèmes
d'Hervé Merlot ne sont petits que par la taille. Souvent, ils m'ont fait rire,
mais parfois je me suis dit ouille, il cause sérieux le bougre...
Quelques
extraits pour la route, la sixty six ?
"Entre
deux lits de cuisses
Elle vaque dans
l'eau
en un étrange
rituel
jupe relevée
bien au-dessus des genoux.
Entre ses
jambes je glisse.
truite
effrontée
mais titrée
sur mon écu
mes armes
entre deux lits
de cuisses"
Ou bien : "Les
voix d'enfants
dans la nuit
résonnent
papillons
sonores".
Et encore
enfin:
"Jour
corbeau
Extérieur nuit
fondu au noir
un croque-mort
n'y
retrouverait pas son cadavre".
Quand je vous
dis que ça chie bien !
Le ivre est
publié par les éditions Gros textes, pour plus d'infos, allez y : http://grostextes.over-blog.com/
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