Je viens de recevoir ce recueil de cent aphorismes poétiques de Louis Savary, intitulé "Un poème nous sépare".
Le sujet est
poétique par excellence, puisqu'il concerne la poésie.
Bon, de manière
générale, je n'aime pas trop que l'on écrive des mots sur les mots, mais là, ce
n'est pas tout à fait pareil. Louis Savary écrit sur la poésie et la poésie, est-ce qu'il ne s'agit que de mots ? Je ne le crois pas du tout. Il y a
là aussi l'importance du ressenti, qui, chez certains lecteurs, trop logiques,
peut ne pas exister !...
Dans ce
recueil, je ne prétends pas avoir apprécié tous les aphorismes, c'est la loi du
genre de ne pouvoir toujours grimper aux sommets, par contre, l'auteur me
semble avoir une sacrée expérience de la poésie, comprenez, de la vie !
Et donc, j'ai
par dessus-tout quand, sans saborder la profession de poète, Louis Savary fait
preuve d'ironie, voire de cruauté envers (et en vers) lui-même.
Exemple :
"sans doute avais-je besoin/ de me consacrer à la poésie/ pour me donner l'illusion/ d'avoir vécu" ! Excellent : combien de
poètes veulent ne pas voir cette réalité là en face ?
Pas mal aussi
celui-là : "la poésie/ c'est l'enfant/ que la vie/ m'a fait dans le dos"...
Pour en savoir
plus sur ce recueil, vous pouvez écrire à Louis Savary : louis.savary@skynet.be
Sachez en outre
qu'à partir du 11 octobre 2012, à Bruxelles (Théâtre-Poème 2), aura lieu la
première du spectacle "Blind poets blues", avec des textes de
Laurence Ferlinghetti et Louis Savary.
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