Il s'agit du premier roman, publié par les Éditions du Bord du Lot, de Leafar Izen, qui écrit par ailleurs des poèmes et qui a été publié dans le numéro 78 de "Traction-brabant".
"Grand Centre" est un roman d'anticipation qui se passe en France, aux alentours des années 2050. Le Grand centre est ce qui reste des grandes villes, la très grande majorité des humains (quelle que soit leur origine) ayant été rejetée dans les dépotoirs de ce qui pourrait s'appeler banlieue (en plus grave encore) et survivant sans aucune source de revenus officiels.
Les seules personnes qui relient le "Grand Centre" au reste du pays sont des marchands qui se comportent comme des dealers (de drogue) et se déplacent dans des véhicules myriapodes, appelés cloportes.
L'impression dominante laissée par ce roman est son côté sombre; même quand il se déroule le jour, on a l'impression qu'il se déroule la nuit.
L'histoire est celle d'une vengeance conduite par deux amis plus ou moins destroy.
"Grand Centre" est un roman construit par bribes de séquences, où alternent des séquences temporelles différentes, des points de vue de personnages également différents, exprimés en direct ou par le truchement d'un dictaphone.
Il ne m'est pas possible de vous en dire plus, au risque d’abîmer le suspens.
En voici le tout début :
" En matière d'homicide, selon l'idée reçue, le plus difficile serait de tuer pour la première fois. "Ce n'est pas le souvenir que j'en garde" disait-il. Lui qui prélevait les existences avec la même indifférence qu'on éprouvait à cueillir un coquelicot le long d'un chemin de campagne, quand les printemps promettaient des étés radieux et qu'il existait encore des filles et des garçons assez insouciants pour prendre ces promesses au sérieux.
Félix prétendait n'avoir rien ressenti de particulier au moment de mettre fin à la vie d'autrui. "Les images demeurent, mais mon esprit, au moment de presser la détente, paraissait s'absenter", m'avait-il affirmé.
Il vous faisait l'effet d'un spectateur distrait, indifférent à sa propre fiction.
Les souvenirs de cette époque n'avaient pas disparu, mais ils lui étaient devenus aussi étrangers que ces portraits de familles inconnues dont il fit longtemps collection. Et ce néant émotionnel m'étonnait davantage encore que les événements improbables qui jalonnent son existence."
" En matière d'homicide, selon l'idée reçue, le plus difficile serait de tuer pour la première fois. "Ce n'est pas le souvenir que j'en garde" disait-il. Lui qui prélevait les existences avec la même indifférence qu'on éprouvait à cueillir un coquelicot le long d'un chemin de campagne, quand les printemps promettaient des étés radieux et qu'il existait encore des filles et des garçons assez insouciants pour prendre ces promesses au sérieux.
Félix prétendait n'avoir rien ressenti de particulier au moment de mettre fin à la vie d'autrui. "Les images demeurent, mais mon esprit, au moment de presser la détente, paraissait s'absenter", m'avait-il affirmé.
Il vous faisait l'effet d'un spectateur distrait, indifférent à sa propre fiction.
Les souvenirs de cette époque n'avaient pas disparu, mais ils lui étaient devenus aussi étrangers que ces portraits de familles inconnues dont il fit longtemps collection. Et ce néant émotionnel m'étonnait davantage encore que les événements improbables qui jalonnent son existence."
Si vous souhaitez en savoir plus sur "Grand Centre", de Leafar Izen, qui est vendu au prix de 17 €, rendez-vous sur le site de son éditeur : http://www.bordulot.fr/detail-grand-centre-355.html
Quant au site de l'auteur, en voici le lien : http://www.leafar-izen.com/
Quant au site de l'auteur, en voici le lien : http://www.leafar-izen.com/
Hello,
RépondreSupprimerErratum pour le lien vers le site de l'éditeur. Accès direct à la fiche Grand Centre depuis :
http://www.bordulot.fr/detail-grand-centre-355.html
Site de l'auteur :
http://www.leafar-izen.com/