Publié par les Éditions Le pédalo ivre, "Cinéma inferno", de Jean-Marc Flahaut et Frédérick Houdaer décrit la passion qu’éprouvent pour le cinéma les deux auteurs. Une passion infernale !
En effet, ce livre de poèmes montre surtout les relations qu'entretiennent avec la réalité les films rêvés, et mélange rêves éveillés à souvenirs d'enfance ou d’adolescence.
Moyennant quelques libertés prises avec la lettre des films, la passion des auteurs pour le cinéma demeure intacte. C'est bien cela la magie du septième art. Il est facile de modifier des images, afin de les faire coïncider avec ses rêves personnels.
Les films évoqués, directement ou indirectement, épousent plusieurs styles, époques et origines : une majorité de films américains et de films d'horreur, mais également quelques longs-métrages français ou italiens.
Sans surprise, on y croise quelques jolies femmes, mais aussi quelques grands durs. Toute une série de héros à qui s’identifier sans peine, surtout quand on ne leur ressemble pas vraiment. Sans doute cela vaut-il mieux d'ailleurs, car, la plupart du temps, ces personnages hors norme finissent mal.
Sans surprise, on y croise quelques jolies femmes, mais aussi quelques grands durs. Toute une série de héros à qui s’identifier sans peine, surtout quand on ne leur ressemble pas vraiment. Sans doute cela vaut-il mieux d'ailleurs, car, la plupart du temps, ces personnages hors norme finissent mal.
Ici, l'ambiance oscille entre humour et nostalgie d'une époque révolue, celle où le septième art n'était pas encore celui des multiplexes.
Peut-être parviendrez-vous à distinguer qui (Jean-Marc Flahaut ou Frédérick Houdaer ou les deux) a écrit quoi dans ce livre. En tout cas, moi, je n'y suis pas parvenu et je ne pense pas que cela soit grave, bien au contraire.
Extrait de "Cinéma inferno", "Le cinéma français" :
" dire juste ça
le cinéma français
avec la gourmandise d'un enfant
dans les années 80
le cinéma français
celui qui passait tous les dimanches soirs à la télé
le cinéma français
ses dialogues a minima
ses personnages génétiquement tragiques
le cinéma français
ses intérieurs dépouillés
ses paysages tristes à pleurer
ses meurtres par camions interposés
le cinéma français
ses aires d'autoroute
ses pavillons de banlieue
ses ascenseurs vides
ses villes de Province
le cinéma français
ses inspecteurs de police
ses dames aux chats
ses contrôleurs SNCF
ses vendeuses de stylo
dire juste ça
le cinéma français
avant de l'oublier".
Si vous souhaitez en savoir plus sur "Cinéma inferno", de Jean-Mrc Flahaut et Frédérick Houdaer, qui est vendu au prix de 11 €, rendez-vous sur le site de l'éditeur : http://www.lepedaloivre.fr
Peut-être parviendrez-vous à distinguer qui (Jean-Marc Flahaut ou Frédérick Houdaer ou les deux) a écrit quoi dans ce livre. En tout cas, moi, je n'y suis pas parvenu et je ne pense pas que cela soit grave, bien au contraire.
Extrait de "Cinéma inferno", "Le cinéma français" :
" dire juste ça
le cinéma français
avec la gourmandise d'un enfant
dans les années 80
le cinéma français
celui qui passait tous les dimanches soirs à la télé
le cinéma français
ses dialogues a minima
ses personnages génétiquement tragiques
le cinéma français
ses intérieurs dépouillés
ses paysages tristes à pleurer
ses meurtres par camions interposés
le cinéma français
ses aires d'autoroute
ses pavillons de banlieue
ses ascenseurs vides
ses villes de Province
le cinéma français
ses inspecteurs de police
ses dames aux chats
ses contrôleurs SNCF
ses vendeuses de stylo
dire juste ça
le cinéma français
avant de l'oublier".
Si vous souhaitez en savoir plus sur "Cinéma inferno", de Jean-Mrc Flahaut et Frédérick Houdaer, qui est vendu au prix de 11 €, rendez-vous sur le site de l'éditeur : http://www.lepedaloivre.fr
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