Publié par Z4 Editions, dans sa collection "La Bleu-Turquin", "Cinquante vues du Serpentaire", de Julien Boutreux propose au lecteur, à travers cinquante proses, une balade dans les galaxies du Serpentaire.
Le narrateur, avec son "je", nous y accompagne d'ailleurs, explorateur, voire acteur, de chacun de ces mondes clos et indépendants de science-fiction.
Ainsi, chacune de ces cinquante proses est un monde à elle seule, monde résumé à travers les caractéristiques de ses habitants, quand il en existe de visibles, et/ou géologiques, climatiques etc.
L'impression qui se dégage de ces proses, poétiques par l'imagination d'autres mondes, est plutôt inquiétante. Même quand la rencontre a lieu entre le narrateur et les autochtones, bien souvent, elle tourne court, comme dans un mauvais rêve. Et le narrateur reprend donc son voyage qui devient errance...
Et si finalement, ces mondes infiniment extérieurs n'étaient que des projections au dedans de soi, qui marquent par leur précision ?
Extrait des "Cinquante vues du Serpentaire", de Julien Boutreux :
"Un monde sans arbres. Sur cette planète, les hommes prennent racine. Parvenus à un certain état de paix intérieure, ils choisissent un lieu qu'ils affectionnent, avec une vue bien dégagée et de larges pans de ciel bleu. Là, ils s'installent pour toujours, debout et immobiles. Des radicules se mettent à pousser sur leurs jambes, à sortir de leurs pieds, s’enfonçant de plus en plus profondément dans le sol. Ils se rigidifient peu à peu en surface, mais l'intérieur reste tendre et vivant des siècles durant. Un jour, tous seront devenus des arbres. Un monde sans hommes."
Extrait des "Cinquante vues du Serpentaire", de Julien Boutreux :
"Un monde sans arbres. Sur cette planète, les hommes prennent racine. Parvenus à un certain état de paix intérieure, ils choisissent un lieu qu'ils affectionnent, avec une vue bien dégagée et de larges pans de ciel bleu. Là, ils s'installent pour toujours, debout et immobiles. Des radicules se mettent à pousser sur leurs jambes, à sortir de leurs pieds, s’enfonçant de plus en plus profondément dans le sol. Ils se rigidifient peu à peu en surface, mais l'intérieur reste tendre et vivant des siècles durant. Un jour, tous seront devenus des arbres. Un monde sans hommes."
Les illustrations sont de Jacques Cauda (pour la première de couverture) et de Christophe Lalanne (pour les pages intérieures).
La quatrième de couverture est de Christophe Esnault.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les "Cinquante vues du Serpentaire", de Julien Boutreux, livre vendu au prix de 11 €, contact sur le site de l'éditeur : https://z4editions.fr/publication/cinquante-vues-du-serpentaire/
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