Publié par les Éditions "La chienne Édith", "L'affolement des courbes", de Marc Tison, est, comme son titre l'indique, un recueil de poèmes plutôt énervé.
Faut dire qu'il y a de quoi : inégal partage des richesses, pollution de la planète, terrorisme, racisme, marketing à outrance, etc.
En ce sens, les poèmes de Marc Tison sont des textes engagés réussis.
Mais la caractéristique principale du recueil ne me semble pas être là. Il s'agit surtout d'une question de contraste. Ce qui se remarque d'abord, dans les poèmes de Marc Tison, c'est leur révolte, leur rage.
Cependant, le lecteur aurait vite fait de passer plus facilement à côté des poèmes plus cool, de vraie détente, de jouissance de l'instant.
Par exemple, extrait de "L'affolement des courbes", "Les chemins de Los Guajares", de Marc Tison :
"Dans les chemins d'escarpe de Los Guajares
À l'aube encore fraîche
On entend le choc des outils de fer contre la terre
Sèche
Rebelle
Plantée de cailloux qui cernent les figuiers
Dans la sierra
Plus haut que le monde
Des silhouettes accrochées au ciel
Sur les terrasses brûlées de poussières
Que l'on garde parce qu'il le faut
Parce que les amandiers sont là depuis toujours
Que les ânes connaissent le sentier
Que les mains épaisses des hommes sinon aussi sécheraient"
La quatrième de couverture est de Franco Mannara.
À signaler l'originalité de la maquette de Jean-Jacques Tachdjian, dans laquelle, au fil des pages, les courbes (et les traits) s'affolent entre les mots.
Si vous souhaitez en savoir plus sur "L'affolement des courbes", de Marc Tison, qui est vendu au prix de 10 € (+ 3,80 € de frais de port), contact de l'éditeur : laniche@lachienne.com et sur le site de l'auteur : https://marctison.wordpress.com/
À l'aube encore fraîche
On entend le choc des outils de fer contre la terre
Sèche
Rebelle
Plantée de cailloux qui cernent les figuiers
Dans la sierra
Plus haut que le monde
Des silhouettes accrochées au ciel
Sur les terrasses brûlées de poussières
Que l'on garde parce qu'il le faut
Parce que les amandiers sont là depuis toujours
Que les ânes connaissent le sentier
Que les mains épaisses des hommes sinon aussi sécheraient"
La quatrième de couverture est de Franco Mannara.
À signaler l'originalité de la maquette de Jean-Jacques Tachdjian, dans laquelle, au fil des pages, les courbes (et les traits) s'affolent entre les mots.
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