Publié par les éditions Rafaël de Surtis
dans la collection "Pour un ciel désert", "Gengis Jobs", de
Jean-Marc Proust, est résumé par son titre qui est une contraction de Gengis
Khan et de Steve Jobs.
Ainsi, ce livre constitue le résumé de
deux vies parallèles, en apparence éloignées l'une de l'autre, car se situant
à deux époques différentes, le Moyen-Age pour Gengis Khan et l'époque
contemporaine pour Steve Jobs.
De plus, elles montrent la vie d'un
conquérant mongol, d'une part, et d'un chef d'entreprise informatique, d 'autre
part.
Là où ça devient intéressant, c'est que
Jean-Marc Proust montre que ces deux vies-là sont non seulement parallèles,
mais aussi équivalentes.
Leur moteur est toujours le même : une
soif de pouvoir insatiable, et volontiers destructeur, voire auto-destructeur :
d'ailleurs, ces existences se terminent par deux morts, ou solitaire, ou
prématurée.
Plus extraordinaire encore : elles se
ressemblent souvent dans leur déroulement.
Ainsi, on le sait : les conquérants d'hier
(pouvoir militaire) sont devenus les chefs d'entreprise d'aujourd'hui (pouvoir
économique).
Pour donner à voir ce qu'il entend dire,
Jean-Marc Proust procède par collages, s'inspirant de deux livres de Michel
Hoang et Walter Isaacson.
Le résultat de cette démonstration est
impitoyable :
"XXXVII
"J'ai commis beaucoup
de cruautés et j'ai fait tuer un nombre incalculable d'hommes sans savoir si
c'était juste mais ce qu'on dira de moi m'est indifférent.
C'est sûrement pour
cela que je n'ai jamais aimé les interrupteurs on/off sur les produits d'Apple".
La postface, intitulée "Citizen
Khan" est de François Huglo.
L'illustration de couverture est de Joële
Fontaine.
Pour en savoir plus sur "Gengis
Jobs", de Jean-Marc Proust, qui est vendu au prix de 15 €, rendez-vous sur
le site de l'éditeur : http://www.rafaeldesurtis.fr/
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