Publiés dans la collection Encres
Blanches des éditions Encres Vives, ces 60 « Haïkus des quatre
saisons » de Marie-Anne Bruch m'ont plu par leur naturel.
Il m'est difficile de résumer
mieux les choses. Naturel, c'est à dire pour moi, volonté de ne pas offrir
d'aspérités de style pour montrer qu'on écrit bien, mais simplement exprimer ce
qui peut être dit en trois vers, les seules aspérités naturelles étant celles
des instants de la vie.
Je ne sais pas s'il s'agit de
vrais haikus, mais je m'en fiche, car ces derniers savent saisir cette
singularité de l'instant qui met son grain de sable dans les habitudes,
notamment visuelles du « tout est en place », alors que rien n'est
jamais en place.
Extraits des « Haikus des
quatre saisons », de Marie-Anne Bruch :
« La voix chaleureuse
rit au bout du fil
- erreur de numéro.
*
« Pour la Saint-Sylvestre
La forêt a les cheveux blancs,
et de longs bas noirs. »
*
« Selon Beigbeder
l'amour dure trois ans
- grand rire à deux. »
*
« Grâce à notre amour
je pense moins à la mort
et plus à la
vieillesse. »
*
« Voyant trois pigeons
perchés sur une rambarde
penser à
Hitchcock . »
La quatrième de couverture est de
Denis Hamel, l'illustration de couverture, de l'auteur.
Pour en savoir plus sur ces
« Haikus des quatre saisons », de Marie-Anne Bruch, qui est vendu au
prix de 6,10 €, rendez-vous sur le site de l'éditeur : http://encresvives.wix.com/michelcosem
Voilà encore des haïkus que je connais et que j'aime. Magie des blogs. Marie-Anne Bruch est laboucheaoreille pour mes narines,et ses haïkus sont des tresors.
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