Publié par les Éditions du Contentieux, "Coups d’œil", de Patrick Le Divenah est un livre de poèmes, divisé en deux parties semblables par la thématique et même par l'écriture, s'agissant de "Coups d’œil" et de "Clins d’œil".
Bien sûr, il est facile de remarquer qu'il y a une sacrée différence entre des coups d’œil et des clins d’œil. Ainsi, la deuxième partie, celle des clins d’œil, est davantage parodique que la première.
Par exemple, on y trouve plus facilement des poèmes en vers réguliers, qui sont déjà une parodie de la poésie classique, celle que l'on apprend à l'école.
Il n'empêche que je vois plus de traits d'union que de différences entre les deux parties de ce même livre.
Cela vient de la thématique surtout. En référence à Raymond Queneau, je dirais facilement que c'est un livre champêtre, où tout se passe par les rues, ou par les champs, même si les textes de Patrick Le Divenah sont plus actuels que ceux de son aîné.
Le style de l'auteur est d'ailleurs très original, à part par rapport à ce que je lis habituellement, ni moderne, ni ancien, ni lyrique, ni expérimental, mais un peu tout ça à la fois.
L'humour est presque toujours présent aussi dans ces textes, même si parfois, on ne sait pas si c'est du lard ou du cochon.
Mais avant tout, l'originalité des textes de Patrick Le Divenah tient au fait qu'ils me semblent être toujours très aérés, comme si les sujets d'extérieur contribuaient à créer cette impression de respirer à l'air libre.
Oui, je sais, c'est un peu étrange, mais par exemple, je n'imagine pas ces poèmes se succéder sans un espacement entre leurs lignes.
Il faut que la forme colle à son sujet. Il y a sans doute également une part de virtuosité dans cette écriture.
Extrait de "Coups d’œil", de Patrick Le Divenah :
"la poupée
yeux palpés
enfoncés
martelés au fond des orbites
cheveux crin de cheval fou
jambes en labyrinthe
la tête lui tourne
l'ogre
a planté son couteau dans le ventre plein
du son
éclaté au rire du vent
le sable emplit ton bras vide
tu flottes en dentelles chiffonnées
une lame
entre les seins
et sur la lande un sorcier
brûle tes jupes de papier"
Il faut que la forme colle à son sujet. Il y a sans doute également une part de virtuosité dans cette écriture.
Extrait de "Coups d’œil", de Patrick Le Divenah :
"la poupée
yeux palpés
enfoncés
martelés au fond des orbites
cheveux crin de cheval fou
jambes en labyrinthe
la tête lui tourne
l'ogre
a planté son couteau dans le ventre plein
du son
éclaté au rire du vent
le sable emplit ton bras vide
tu flottes en dentelles chiffonnées
une lame
entre les seins
et sur la lande un sorcier
brûle tes jupes de papier"
L'illustration de couverture (et celle des pages intérieures) est également de Patrick Le Divenah.
Si vous souhaitez en savoir plus sur "Coups d’œil", de Patrick Le Divenah, qui est vendu au prix de 15 €, contact auprès de son éditeur (Robert Roman) : romanrobert60@gmail.com
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