dimanche 28 novembre 2021
"Les usines", de Georges Oucif
dimanche 14 novembre 2021
"Entre les gonds", de Robert Roman
mardi 2 novembre 2021
"Vidée vers la mer pleine", de Florent Toniello
mercredi 22 septembre 2021
"Chronique des différents silences", de Joëlle Pétillot
lundi 30 août 2021
"Le ring du poète", de Ramiro Oviedo
lundi 5 juillet 2021
"Un bruit de bleu", de Louis Raoul
jeudi 24 juin 2021
"Scènes d'intérieur..." et "Ce n'est pas ce que... mais la manière dont...", de Myriam Oh
dimanche 20 juin 2021
"Dans la paroi de verre", de Germain Roesz
"Mon miroir de la salle de bain", de Pierre Tilman
mercredi 16 juin 2021
"L'homme qui ne dort plus", de Tom Saja - Lou Devaux
"Le Pégase", d'Antoine Sanchez
dimanche 13 juin 2021
"Chant must go on (Poèmes farandole)"
mercredi 9 juin 2021
"Numéro masqué", de Jacques Barbier et Patrick Oustric
mardi 8 juin 2021
"La portée de l'Ombre", de Marie-Anne Bruch
lundi 7 juin 2021
"La présence", de Bruno Sourdin
dimanche 6 juin 2021
"Chuchot et trompettes", de Denis Guillec
"Smog rosé", de Thibault Marthouret
Publié par les Éditions Atelier de l'agneau, "Smog rosé", de Thibault Marthouret, est son 3e recueil édité après "En perte impure" et "Qu'en moi Tokyo s'anonyme".
Cependant, ce texte est fort différent des deux premiers. Si "En perte impure" et "Qu'en moi Tokyo s'anonyme" étaient des recueils de poèmes, il n'en est pas de même ici à mes yeux.
L'auteur joue clairement - si je puis dire - à brouiller les genres : si "Smog rosé" contient parfois des poèmes en vers libres, et si la plupart des textes qui le composent peuvent être considérés comme des poèmes en prose, ce serait passer à côté de l'ambition du livre qui s'inscrit dans un ensemble bien plus vaste (125 pages tout de même) qui se tient et qui constitue une sorte de récit futuriste (enfin, presque) éclaté, contenant des séquences répétitives (cycles des HAPPÉ.E.S), faites pour la musique.
Le sujet de "Smog rosé" s'inscrit pleinement, quant à lui, dans l'un des vrais problèmes de l'époque, à savoir le réchauffement climatique. Tout part de là, au début, et tout au long du livre, Thibault Marthouret en tire les conséquences à l'échelle macro-humaine.
En effet, il n'y a pas de personnages dans "Smog rosé", mais un collectif qui tente de survivre, tout le monde étant logé à la même enseigne.
Ne croyez pas pour autant que ce livre soit désespéré. Au contraire, l'auteur fait preuve d'une ironie constante, même si cela peut tourner à l'humour noir.
Ainsi, l'être humain semble être rendu à l'état d'enfance dans tout ce marasme, comme si tout cela n'était pas très sérieux, alors que ça l'est, justement.
Le style de Thibault Marthouret est très riche : multiplication des listes pour décrire la diversité du monde, jeu de mots présents ici et là, utilisation de mots parfois rares, ces instruments d'écriture étant là pour rendre compte au plus près (de la réalité) des sensations produites sur les corps des protagonistes.
Extrait de "Smog rosé", de Thibault Marthouret :
"L'annonce est officialisée au journal télévisé : il fait chaud. La ville se remplit de bels gens, femmes, hommes, enfants, des gens si beaux qu'ils n'existent pas quand il pleuvait sans cesse. Ils entrent dans l'été à pas retenus, lins et tissus légers, cheveux longs, secs brillants, et nous dans nos gangues, bourgeons duveteux, prisonniers poisseux du changement de saison.
Les températures s'envolent derrière la présentatrice talquée du bulletin météo qui accuse le coup. Quasi statique, elle nous répète qu'il fait chaud et nous répétons qu'il fait chaud, à la radio, sur nos écrans, dans le métro, chaud comme une seule fois avant, puis la chaleur bat son propre record, enflamme les transports, déclenche une nouvelle vague de constats incessants contribuant à la calorification apocalyptique de notre environnement. Le mercure est dans toutes les bouches, sort par tous les nez. Les bels gens s'évaporent, se brumisent au Cap Ferret mais nos sucs nous pèguent à l'asphalte."
L'illustration de la première de couverture est de Lisa Gervassi.
Si vous souhaitez en savoir plus sur "Smog rosé", de Thibault Marthouret, qui est vendu au prix de 18 €, rendez-vous sur le site de l'éditeur : https://atelierdelagneau.com/fr/accueil/251-smog-rose-9782374284462.html
dimanche 16 mai 2021
"Viens, marchons", de Josiane Gelot
"Prix Con-court universel", de Denis Parmain
C'est rare en poésie, les livres qui ne se prennent pas trop au sérieux. Bien sûr, aucun poète ne se prétend sérieux, sauf les moins modestes, mais dans les faits, c'est moins vrai.
Vous me direz ? Ce n'est pas parce que ce livre est "Prix Con-Court universel" qu'il n'est pas sérieux. Peut-être, après tout...
Après la vidéo, la vie des bas."
"Apostilles", de Gaël Guillarme
samedi 15 mai 2021
« Retour à Znamenskoye », d’Arnoldo Feuer
Sous-titré « Vignettes et tampons pour un voyageur », ce « Retour à Znamenskoye », d’Arnoldo Feuer, est un ensemble de poèmes en vers libres, publié par « Les Lieux-Dits éditions, dans sa collection « Les parallèles croisées ».