Publié par les Éditions p.i.sage int.érieur, collection sous-titrée malicieusement "3,14 g de poésie", "Quand je serai jeune", de Daniel Birnbaum évoque des souvenirs d'enfance avec mélancolie. Car bien sûr, le temps a beaucoup passé.
Malgré tout, il faut reconnaître que l'on n'est jamais aussi jeune que quand on vieillit pour parler bien de ces choses-là (logique, en fin de compte). C'est la signification principale que je retire de ces poèmes, tant il est vrai que l'enfance constitue à elle seule un réservoir de poésie inépuisable.
Les poèmes sont en vers libres, en police de caractères normale, et comportent un titre, ou bien sont en italique et sont dépourvus de titres. Ainsi, si les premiers types de textes me semblent faire référence à des souvenirs assez précis, les deuxièmes paraissent davantage comme des commentaires détachés de toute anecdote.
J'avoue ma légère préférence de lecteur pour les poèmes avec titres, qui comportent nombre de trouvailles, que je qualifierai de poétiques de situation.
Par exemple, dans "Défilé" :
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