Une fois n'est pas coutume : je chronique un livre, publié par les éditions Héliotropismes, qui est d'abord dédié à l'image, et plus particulièrement aux images de Nicolas Guyot, des peintures photographiques au bromure d'argent.
Outre l’épaisseur de son papier texturé, cet objet magnifique se caractérise, à mon sens, par le fait que l'image, à travers des rayures, des taches, continue à se manifester en arrière-plan, même quand il y a un texte devant.
Le texte se retrouve donc noyé dans un halo qui peut évoquer les manifestes placardés sur les murs (et aussi la violence d'un monde qui n'a que faire des mots).
En outre, une page sur deux est dédiée à une seule oeuvre plastique, au moins, en partie figurative.
Il y a peu de couleurs aussi, le noir et blanc domine, avec des touches, parfois, de bleu ou de rouge qui ressortent d'autant plus.
Les poèmes publiés dans "L'ailleurs s'étend" sont de Laurent Bouisset, et des poètes guatémaltèques Rosa Chavez, Luis Carlos Pineda, Regina José Galindo (traduits par Laurent Bouisset et Stéphane Chaumet).
Sans ambiguïté aucune, ces poèmes appellent à la résistance et à l'espoir, tout en montrant la dureté du monde (celle de l'Amérique latine et la dureté plus sournoise de notre pays).
Extrait de "L'ailleurs s'étend", ce texte de Rosa Chavez :
Si vous souhaitez en savoir plus sur "L'ailleurs s'étend", de Nicolas Guyot, qui est vendu au prix de 22 €, rendez-vous sur le site des éditions : http://www.heliotropismes.com/
Et si vous souhaitez mieux connaître les œuvres de Nicolas Guyot, voici le lien de son site : www.nicolasguyot.com
Le texte se retrouve donc noyé dans un halo qui peut évoquer les manifestes placardés sur les murs (et aussi la violence d'un monde qui n'a que faire des mots).
En outre, une page sur deux est dédiée à une seule oeuvre plastique, au moins, en partie figurative.
Il y a peu de couleurs aussi, le noir et blanc domine, avec des touches, parfois, de bleu ou de rouge qui ressortent d'autant plus.
Les poèmes publiés dans "L'ailleurs s'étend" sont de Laurent Bouisset, et des poètes guatémaltèques Rosa Chavez, Luis Carlos Pineda, Regina José Galindo (traduits par Laurent Bouisset et Stéphane Chaumet).
Sans ambiguïté aucune, ces poèmes appellent à la résistance et à l'espoir, tout en montrant la dureté du monde (celle de l'Amérique latine et la dureté plus sournoise de notre pays).
Extrait de "L'ailleurs s'étend", ce texte de Rosa Chavez :
"Je couvre de baisers les cicatrices
la peau s'y fait plus forte
les souvenirs y sont visibles
cicatrices de multiples formes et tailles
minuscules sur les lèvres
sur les paupières, dans le regard,
j'aime baiser ces corps qui sont des cartes
ces corps marqués au tranchant du destin
j'aime les cicatrices
car la douleur y a trouvé sa forme
à mesure que la peau neuve a poussé
là où le sang avait coulé
là où il y avait une blessure."
Je signale que la préface de José Manuel Torres Funes.
Si vous souhaitez en savoir plus sur "L'ailleurs s'étend", de Nicolas Guyot, qui est vendu au prix de 22 €, rendez-vous sur le site des éditions : http://www.heliotropismes.com/
Et si vous souhaitez mieux connaître les œuvres de Nicolas Guyot, voici le lien de son site : www.nicolasguyot.com